Zakhar PRILEPINE

PrilepineZakhar PRILEPINE

Le Péché

Traduit du russe par Joëlle Dublanchet

Après la guerre en Tchétchénie, Zakhar Prilepine s’intéresse aux laissés-pour-compte de la littérature et de l’actualité russe : il expose l’ennui et la vanité du quotidien. Défini par son auteur comme un « roman en nouvelles », Le Péché tourne autour du personnage de Zakhar, jeune trentenaire plein de force et de volonté de vivre en proie avec la réalité russe. Les huit nouvelles et l’ensemble de vingt-trois poèmes qui le constituent sont autant de fragments de la vie du personnage principal : ils se succèdent non dans un ordre chronologique, mais dans celui qu’impose la mémoire, lorsqu’elle se plait à donner de la force et de la brillance à de menus faits de la vie, en apparence insignifiants, et épars dans le temps.

Si la mort est omniprésente, y compris dans de nombreux poèmes, le héros et son auteur lui opposent un formidable appétit de vivre, une joie et un bonheur immenses à respirer, à aimer, à caresser femme, enfants ou chiots.

Tour à tour adolescent en vacances à la campagne chez ses grands-parents, videur en boîte de nuit, joyeux fossoyeur qui se soûle gaiement avec ses collègues après les enterrements, toujours il promène un regard tendre, étonné, émerveillé et plein d’humour sur le monde. Et sur cette Russie tant aimée, bien que tout y soit glacé et que les saisons y aient toujours un goût de neige. Cette Russie souvent dure, brutale, intolérable, qui le fait souffrir mais pour laquelle il ne cesse de se battre.

Le Péché a obtenu en juin 2008 le prix Best seller national en Russie.

Pathologies (éditions des Syrtes, 2007) a été finaliste du prix russe Natsionalnyï et best-seller en 2005.

 « Ce qui est nouveau et essentiel dans ce livre, c’est qu’il dévoile le ressenti du Russe d’aujourd’hui, l’angoisse et le vide terrifiant qu’il éprouve dans ses poumons, dans sa gorge, et qu’il apaise consciencieusement à coups de cigarettes et de vodka. » A. Arkhanguelski – Courrier international, 2007.

 « Le livre de Prilepine éveille le désir de vivre, et non de végéter, de vivre intensément. Encore une dizaine de romans de ce genre, pour que les plus paresseux et les plus ignares soient atteints au plus profond d’eux-mêmes, – et la Russie n’aura besoin d’aucune révolution. » D. Bykov dans la préface du Péché.

 

Coordonnées éditeur:
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