Anna Karénine, d’après Léon Tolstoï

Théâtre-de-Chelles_©Diego-GovernatoriAnna Karénine – Les bals où on s’amuse n’existent plus pour moi

Présentation :
D’après Léon Tolstoï
Adaptation et mise en scène Gaëtan Vassart

Lieu :
Théâtre de Chelles,
Place des Martyrs de Châteaubriant
77500 Chelles
Réservations : 01 64 210 210 – http://billeterie.theatre.chelles.fr

Date, horaire et durée :
Mardi 4 octobre à 20h30 ; durée 2h15

Tarifs complets : 12€ (tarif réduit), 18€ (tarif groupe), 22€ (plein tarif)

Lien de l’événement sur le site : http://theatre.chelles.fr/evenement/anna-karenine/

Page Facebook du théâtre : https://www.facebook.com/TheatreDeChelles77

Anna Karénine, mariée à un haut fonctionnaire, mère d’un garçon de 6 ans, voit sa vie bouleversée par la rencontre d’un jeune officier, le comte Vronski. Elle finit par s’abandonner à sa passion et l’avouer à son mari, à qui elle demande pardon avant de s’enfuir vivre avec son amant, faisant fi des conventions sociales. Parallèlement, Lévine, promoteur de l’instruction publique, épouse Kitty qui a renoncé à son amour pour Vronski…
Témoin de l’essoufflement de la société russe traditionnelle, Tolstoï pose les jalons de l’émancipation des femmes et prône l’éducation publique comme levier de progrès. Le metteur en scène Gaëtan Vassart fait évoluer les comédiens dans une salle de bal imaginaire, éclairée par un lustre dont les bougies brûlent jusqu’au dernier soupir de l’héroïne. Anna Karénine, « la plus belle femme de Russie » selon l’auteur, est interprétée par la splendide et talentueuse actrice franco-iranienne Golshifteh Farahani.

Presse :
« Le metteur en scène dirige ses comédiens intelligemment, leur imposant un jeu ardent, un peu trop chantant parfois, mais juste et efficace. Emeline Bayart (Daria) est irrésistible en femme bafouée, Sabrina Kouroughli campe une Kitty fraîche et insolente. Les rôles masculins sont à l’avenant, avec un poignant Karénine incarné par Xavier Legrand et un Vronski (l’amant d’Anna) très distancé. Tous tournent comme des papillons affolés autour de la lumineuse Golshifteh/Anna, qui brisée d’amour déçu, s’évanouit à la fin dans les phares aveuglants et le fracas d’un train. » Philippe Chevilley (Les Echos)

« Un travail sincère et probe illuminé par le jeu de certains interprètes et la présence de Golshifteh Farahani dans le rôle-titre. De la jeune exilée iranienne, star internationale de cinéma, à Anna Karénince, cette étrangère au monde qui est le sien, cette rêveuse indomptable, les liens sont profonds. C’est ce qui donne du sens à cette production touchante. » Armelle Heliot (blog.lefigaro.fr)

« Si tous portent bien leur rôle, Émeline Bayart en tête, Golshifteh Farahani conforte son aura magnétique en jouant une Anna Karenine au large éventail d’émotions. Sa voix donne corps aux images et ses postures mêlent grâce et étrangeté. D’abord douce et calme, elle finit triste et cynique. Sa manière de jouer, intime, contraste avec les autres acteurs. Une discrète héroïne qui transcende l’insatisfaite Anna Karenine, cette Emma Bovary russe qui avait d’abord accepté une vie immuable, pour finalement la sacrifier car trop éloignée de ce qu’elle désirait être. » Hadrien Volle (sceneweb.fr)

« Il y a de très belles images au plateau, une belle utilisation des matières dans les costumes et dans les lumières. On est transporté dans une Russie dépaysante, entre froid glacial et chaleur, entre tradition et révolution. Il y a de la modernité dans l’utilisation des accessoires, des chaises, notamment, que l’on utilise dans toutes leurs possibilités scéniques, de la plus réaliste à la plus inventive. » Victoria Fourel (Un fauteuil pour l’orchestre)

 

 

En haut