 ART PUR de R. Davletiarov
Thriller policier, 2016, 94 min., couleur
Réalisation : Renat Davletiarov
Distribution : Ania Tchipovskaïa, Piotr Fiodorov, Constantin Youchkevitch, Ilya Lioubimov, Dimitri Brauer, Alexandre Yatsenko, Evguenia Malakhova, Alexeï Barabach, Léonid Mozgovoï, Ludmilla Tchoursina, Anatoli Belyï
FILM D’OUVERTURE de la 14e Semaine du nouveau cinéma russe à Paris : Mercredi 9 novembre 2016 à l’Arlequin
Ce suspense, adapté du récit du correspondant à Moscou du «Sunday Times» Mark Franchetti, était initialement intitulé « Art mortel ».
Sacha est photographe et journaliste. Sa vie heureuse s’effondre en un jour, quand elle retrouve l’homme qu’elle aime assassiné. Mêlée, contre sa volonté, à une affaire louche et criminelle, il semble à Sacha que le monde
entier s’acharne contre elle : on la poursuit, on veut la tuer ; la police la considère comme principal suspect et la recherche ; ses amis se détournent d’elle. Et, surtout, elle ne comprend pas pourquoi tout cela lui arrive. Mais
Sacha n’est pas prête à céder. Guidée par la volonté de découvrir le mystère du meurtre de son amant, elle commence sa propre enquête…
Prix du meilleur rôle féminin (Ania Tchipovskaïa) du 14e Festival national du cinéma et du théâtre «Amourskaïa Ossen » [Automne de l’Amour], à Blagovechtchensk. Sélection officielle du 10e Festival International du film Andreï Tarkovski « Zerkalo » [Miroir], à Ivanovo en 2016 |
ARVENTOUR d’I.Evteeva
Film de fiction et d’animation, 2015, 94 min.
Scénario et réalisation : Irina Evteeva
Distribution : Vladimir Kochevoï, Leonid Mozgovoï, Youlia Mavrina, Sergueï Dreïden, Vladimir Adjamov
Arventour c’est comme si quelqu’un vous regardait de ses yeux tendres et bleus (Alexandre Grine) Adaptation d’auteur des récits de Grine mettant en scène deux nouvelles sur l’art, dont les images ont été dessinées par la réalisatrice et dessinatrice durant trois ans dans la technique de peinture sur verre. Dans le film, chaque geste a été mis en scène par un chorégraphe.
Dilogie sur un pays imaginaire – Arventour – où se retrouvent, comme par enchantement, les personnages du film. La première partie – « Fandango » – relate le séjour d’un jeune peintre dans une ville surprenante, séjour
qui se transpose, soudain, en 1921, à Petrograd en proie à la famine et à l’humidité. La seconde partie – « Le Secret du paysage marin » – est basée sur une fable taoïste : un peintre chinois provoque la colère de
l’empereur, parce que le magnifique monde artificiel qu’il a créé et dans lequel le souverain a été élevé, dès l’enfance, apparaît comme un idéal inaccessible.
Prix spécial du jury « St-George d’argent », Mention Spéciale du Jury des critiques russes du 35e Festival international du film de Moscou (2015). |
 LE BRISE-GLACE de N. Khomeriki
Drame, 2016, 120 min.
Réalisation : Nikolaï Khomériki
Distribution : Piotr Fiodorov, Sergueï Pousképalis, Anna Mikhalkova, Olga Filimonova, Alexandre Yatsenko, Alexandre Pal, Vitali Khaïev, Alexeï I. Barabach
Le tournage de ce film catastrophe épique, basé sur des événements
réels, a duré trois mois et demi, et a nécessité quatre expéditions de
Mourmansk vers Sébastopol.
1985. Un énorme iceberg se trouve sur la route du brise-glace « Mikhaïl Gromov ». Voulant éviter une collision, le navire est pris dans les glaces et entame une dérive forcée au large de l’Antarctique. Un silence lugubre et un froid terrible règnent autour. Le carburant touche à sa fin, l’équipage est à cran. Car, même en quittant le briseglace, ils n’auraient pas où aller, il n’y a pas d’issue. Le commandant du brise-glace n’a pas le droit à l’erreur. Il suffirait de prendre une mauvaise décision pour que les lourdes glaces écrasent le navire… |
 DE L’AMOUR d’A.Melikian
Comédie romantique, 2015, 115 min.
Réalisation : Anna Melikian
Scénario : Andreï Migatchev, Anna Melikian
Distribution : Renata Litvinova, Vladimir Machkov, Evgueni Tsyganov,
Alexandra Bortitch, Mikhaïl Efremov, Maria Chalaïeva, Vassili Rakcha,
Ravchava Kourkova, Youri Kolokolnikov, Youlia Sneguir, Alexeï Filimonov,
Maria Daniliouk, Maxime Lagchkine, Alexandre Robak
Ce film à sketches réalisé avec beaucoup d’ images numériques, met en scène des vedettes du cinéma russe.
La réalisatrice a tourné deux courts-métrages « De l’Amour », devenus populaires sur Internet, ce qui l’a poussée à les développer en y ajoutant cinq nouvelles histoires sur le même thème et dont le fil conducteur est un sketch montrant une conférence sur l’amour.
C’est quoi l’amour ? Les personnages du film tentent de répondre à cette question. Des histoires et des personnages les plus variés s’enchevêtrent et se succèdent dans ce film. De courtes histoires très différentes, et
toutes sur l’amour : un jeune couple qui préfère vivre comme des personnages de dessins animés japonais ; une secrétaire qui reçoit les avances déplacées de son patron ; une Japonaise venue à Moscou pour trouver un homme russe ; un décograffeur en quête de beauté ; une psychologue, embauchée par son ex-mari pour une mission farfelue… Et beaucoup d’autres choses encore…
Grand Prix du Jury des distributeurs du 26e Festival National « Kinotaure », à Sotchi (2015), Prix du meilleur film de fiction de l’Académie National des arts et sciences du cinéma de Russie « Aigle d’Or » (2015). |
 LE DISCIPLE de K. Serebrennikov
Drame, 2016, 118 min.
Scénario et réalisation : Kirill Serebrennikov
Distribution : Piotr Skvortsov, Victoria Issakova, Youlia Aoug, Svetlana Bragarnik, Alexandre Gortchiline, Alexandre Revenko, Anton Vassiliev, Nikolaï Rochtchine, Irina Roudnitskaïa, Marina Klechtcheva
Images : Vladislav Opeliants – Montage : Youri Karikh
Décors : Ekaterina Chtcheglova – Musique : Ilya Demoutski
Producteurs : Ilya Stuart, Diana Safarova, Youri Kozyrev, Mourad Osmann, Svetlana
Oustinova, Katerina Komolova, Ilya Djintcharadzé
Produit par la société de production « Hype Film »
Distribué en France par ARP Selection http://www.arpselection.eu/
Film d’après la pièce du dramaturge contemporain allemand Marius von Mayenburg « Le Martyr », initialement mise en scène par le réalisateur au théâtre, en 2014.
Le lycéen Benjamin, personnage principal du film, pense tout connaître des principes moraux. Il croit savoir comment les respecter, contre qui les défendre, ce qui est bien et ce qui est mal. L’adolescent aux yeux clairs,
qui a du mal à communiquer avec les filles de son âge, se transforme en un clin d’œil en un Tartuffe moderne, capable de forcer la foule à dire blanc quand c’est noir. La seule personne qui tente de sauver le héros de luimême est Elena Lvovna, son professeur de biologie. Inutile de dire que tous les efforts de l’enseignante resteront vains et qu’en fin de compte, c’est elle qu’il faudra sauver, comme toute honnête personne se battant contre le fanatisme.
En Sélection Officielle dans le cadre du 69e Festival de Cannes, dans la section « Un certain regard ».
Prix du meilleur réalisateur au 27e Festival National du film « Kinotaure », à Sotchi, en 2016. |
 INSIGHT d’A. Kott
Drame, 2015, 90 min.
Scénario et réalisation : Alexandre Kott
Distribution : Alexandre Yatsenko, Agrippina Steklova, Philippe Avdeev, Andreï Biljo
Ce film sur un homme qui vit à tâtons associe drame, comédie et
même thriller.
Pavel Zouïev perd la vue ; il est contraint de tout recommencer à zéro. Tous les liens qui le reliaient à sa vie d’avant sont brisés, tandis que, dans sa nouvelle vie, il rencontre une femme capable de voir plus que quiconque.
Elle s’appelle Nadejda et elle travaille à la clinique locale. Ensemble ceux deux-là vivront, peut-être, les plus beaux jours de leur vie.
Prix Spécial du 26e Festival National « Kinotaure », à Sotchi (2015). |
 ORLÉANS de AndreÏ Prochkine
Thriller fantastique, 2015, 110 min.
Scénario : Youri Arabov
Distribution : Elena Liadova, Victor Soukhoroukov, Vitali Khaev,
Oleg Yagodine, Pavel Tabakov, Timofeï Tribountsev
Images : Youri Raïski Décors : Youri Karassik musique : Alexeï
Aïgui, The Tiger Lillies (OST)
Producteurs : Igor Michine, Natalia Gostiouchina Produit par la
Société de production CTN-Film, Aprel-Mig Pictures
Distribué par CentralPartnership http://centpart.ru
Après le film « La Horde », c’est la deuxième réalisation commune du réalisateur Andreï Prochkine et du scénariste Youri Arabov.
L’apparition, dans un bled provincial portant bizarrement le nom d’Orléans, d’un monsieur étrange se disant être un exécuteur, fait l’effet d’une bombe. De manière très excentrique il ouvre les yeux aux habitants sur les « squelettes dans leurs placards » et promet des tourments éternels de leur vivant. Désormais, la vie de la belle coiffeuse Lida, du chirurgien de l’hôpital local Rudik et du juge d’instruction Nevoline ne sera plus jamais comme avant. L’exécuteur est omniprésent et en plus, il s’avère absolument indispensable…
Prix « St-Georges d’Argent » (Elena Liadova, meilleur rôle féminin) au 37e
Festival international du film de Moscou, en 2015. |
 LE RECOUVREUR DE DETTES d’A.Krassovksi
Thriller, 2016, 74 min.
Scénario et réalisation : Alexeï Krassovski
Distribution : Constantin Khabenski, Xénia Bouravskaïa, Polina Agoureïeva, Daria Moroz,
Evgueni Stychkine, Valentina Likachtchouk, Tatiana Lazareva, Alexandre Yioutine, Kirill
Pletniov, Igor Zolotovitski, Nikita Tiounine, Marina Lissovets
Images : Dimitri Firstov – Montage : Artiom Barychnikov
Décors : Olga Maksakova- Musique : Dimitri Selipanov, Nino Katamadzé
Producteurs : Dimitri Roujentsev, Gueorgui Chabanov, Edouard Iloyan Produit par les Studios « Paprika Productions »
Film – début mettant en scène un seul personnage et où le spectateur peut imaginer non seulement les interlocuteurs du protagoniste, mais également le monde qui les entoure. Un recouvreur de dettes professionnel a participé à la conception du scénario.
Arthur est passé maître en son art : il ne travaille qu’avec des emprunteurs de grosses sommes, il cherche scrupuleusement et trouve leurs failles afin de les retourner avec efficacité contre ses interlocuteurs. Arthur est un vrai virtuose, quand il s’agit de se métamorphoser, de déstabiliser et d’importuner les clients qui en arrivent au point de rendre tout ce qu’ils doivent, pourvu qu’ils n’entendent plus sa voix. Mais un jour, Arthur se retrouve dans la peau de ses victimes : une vidéo choquante est publiée sur Internet et, illico, amis et collègues se détournent de lui. Ce n’est plus uniquement sa réputation qui est menacée, c’est sa vie… Et le recouvreur de dettes n’a plus qu’une nuit pour trouver celui qui l’a mis au pied du mur.
Le réalisateur parle de son film : « Je voulais, depuis longtemps, faire un film mettant en scène un seul personnage qui se retrouverait dans une situation extrêmement complexe. Un jour, j’ai dû passer une gastroscopie et, juste au moment de me la faire, le médecin a pris un appel téléphonique. C’est comme ça que j’ai imaginé mon recouvreur de dettes capable de taper sur les nerfs des gens aux moments les moins propices. Je me suis mis à penser à cet homme et à ce qui se passerait s’il rencontrait un adversaire digne de lui ».
Prix du meilleur rôle masculin (Constantin Khabenski) et du meilleur caméraman » au 27e Festival National du film « Kinotaure », à Sotchi, 2016. |
 LE SALUT d’I. Vyrypaev
Road movie, 2015, 94 min.
Scénario et réalisation : Ivan Vyrypaïev
Distribution : Polina Grichyna, Karolina Gruszka, Ivan Vyrypaïev,
Cazimir Liske
Le réalisateur a eu l’idée de ce film, tourné en Inde, en Pologne et en Russie, quand il a vu la seule église catholique, au Tibet bouddhiste,
construite à une altitude de 4500 mètres.
La jeune religieuse polonaise sœur Anna est envoyée dans une paroisse située sur les hauteurs de l’Himalaya.
Anna a 25 ans. Elle a passé la moitié de son temps dans un couvent. Pour la première fois de sa vie, elle quitte son pays natal et se retrouve dans un monde qui lui est totalement étranger. Elle est confrontée à une toute autre culture et à une religion absolument différente. Le monde mystérieux du Tibet et les rencontres faites au hasard l’amènent à avoir des questions et des réflexions complexes.
Prix d’interprétation féminine (Polina Grichyna) du 26e Festival National « Kinotaure », à Sotchi (2015). |
 SERVICE DE SECURITE de A. Prochkine
Comédie lyrique, 2015, 116 min.
Réalisation : Alexandre Prochkine
Scénario : Youri Arabov, Alexandre Prochkine
Distribution : Maria Korovina, Anton Chaguine, Victor Soukhoroukov, Alexeï Kortnev
Deuxième film conçu en commun par le réalisateur Alexandre Prochkine et le scénariste Youri Arabov. Les jeunes filles du service de sécurité de l’usine métallurgique Kossaïa Gora de Toula, où le réalisateur avait déjà tourné ses précédentes œuvres « Le Miracle » et « Expiation », ont servi de prototype aux héroïnes de ce long-métrage.
Claudia la rousse travaille avec six autres jeunes filles au service de sécurité d’une usine métallurgique au bord de la faillite. Son beau-père handicapé est sa seule famille. Dans sa ville provinciale, où il n’y a pratiquement pas d’hommes, elle n’espère plus rencontrer l’amour, ni se marier, mais elle veut ardemment avoir un enfant. Une nuit, la vigilante Claudia démasque un voleur de blocs en fonte. Voulant arrêter le malfaiteur, elle se retrouve dans les bras de celui-ci. Cette rencontre sera fatidique pour la jeune fille …
Prix Savva Koulich (Maria Korovina) au Festival du cinéma russe « Fenêtre sur l’Europe », à Vyborg (2015). |
 LA SOIF DU VENT
d’Olga Veremeeva et d’Elena Demidova
Art-house, 2016, 77 min.
Réalisation : Olga Veremeïeva, Elena Demidova
Scénario : Olga Veremeïeva
Distribution : Youlia Aoug, Edouard Jagbaïev
Images : Serguei Maximov
Décors : Vitali Troukhanenko – Musique : Andrzej Petras
Productrice : Anastasia Razlogova
Produit par la société de production Kamer-Ton-Film-Rus
Film expérimental et début de Olga Veremeeva en tant que réalisatrice, conciliant cinéma de fiction et documentaire, mettant en scène, dans le rôle principal, un soliste du Théâtre Académique d’Opéra et de Ballet
de Bouriatie. Les fêtes nationales au datsan (temple bouddhiste) d’Ivolguine, la rencontre avec le Chambo lama Etiguelov, les combats singuliers, le périple des personnages et de l’équipe de tournage sur le lac Baïkal ne sont pas des mises en scène.
Une actrice de la capitale se voit proposer un rôle dans un film, pour le tournage duquel elle doit se rendre dans la lointaine Bouriatie. Cela ne l’effraie pas, car, en effet, c’est, pour elle, une chance de retrouver, dans cette région, le père de sa fille adulte, l’homme avec qui elle a été, autrefois, heureuse. Cette visite de lieux surprenants forcera Youlia à voir le monde autrement et, peut-être même, à croire aux miracles.
Prix du Jury du Concours « Film de fiction. Premières d’automne » (Youlia Aoug) et Prix du Fond mémorial Savva Koulich « Quête de création » du 24e Festival de cinéma russe « Fenêtre sur l’Europe », Vyborg, 2016. Sélection officielle (films-débuts) du 40e Festival International du Film à Montréal (2016). |
LE TERRAIN DE FOOT d’E. Bordukov
Drame sportif, jeunesse, 2015, 99 min.
Scénario et réalisation : Edouard Bordoukov
Distribution : Sergueï Romanovitch, Kirill Degtiar, Alexandre Melnikov,
Sergueï Podolny, Guéorgui Soskine, Oleg Vassilkov, Stassia Miloslavskaïa,
Rousslan Nigmatoulline, Artiom Bachenine, Stépan Tavrizian, Soslan
Zasseev, etc.
Premier long-métrage du réalisateur ; l’ex-gardien de
but de l’équipe nationale de football Rousslan Nigmatoulline y a joué le rôle de l’entraîneur. La musique du film est interprétée par les musiciens
L’One, Noize MC, ainsi que les groupes « Hallucinations sémantiques », « Kuraka », « Cosmic LATTE», etc.
Kostia, Serge, Mel et le Danseur sont les meilleurs copains au monde. Le football est leur vie, et le terrain de foot, dans la cour, est leur second foyer, où ne jouent que leurs copains. Un jour, l’équipe de Kostia rencontre, sur le terrain de foot, un groupe d’intrus conduit par Damir, un footballeur professionnel. Ne voulant pas partager le terrain, ils organisent un match sans compromis, impliquant, petit à petit, tous les habitants du quartier. Les mises augmentent et ce n’est plus uniquement le terrain de foot qui est en jeu.
Sélection officielle du 19e Festival International du film de Tallinn (2015). |
PETERSBOURG. SEULEMENT PAR AMOUR
Comédie, mélodrame, 2016, 111 min
Réalisation : Anna Parmas, Natalia Koudriachova, Axinia
Gog, Natalia Nazarova, Oxana Bytchkova, Avdotia
Smirnova et Renata Litvinova
Scénario : Anna Parmas, Rafat Samigouilline, Natalia Koudriachova, Axinia Gog,
Natalia Nazarova, Valentina Prigodina, Oxana Bytchkova, Avdotia Smirnova, Renata Litvinova
Distribution : Nadejda Markina, Svetlana Kamynina, Polina Koutepova, Herald Oger, Anastassia Pronina, Nikita Smolianinov, Anna Oukolova, Macha Ourossova, Nadejda Loumpova, Alexandre Pal, Anna Mikhalkova, Guennadi Smirnov, Renata Litvinova, Yana Sexté
Images : Alicher Khamidkhodjaïev, Edouard Mochkovitch, Xénia Sereda, Kirill Bobrov, Maxime Ossadtchi, Oleg Loukitchev
Décors : Anastassia Karimoulina, Olga Khlebnikova
Producteurs : Sergueï Selianov, Natalia Drozd, Natalia Smirnova, Edouard Pitchouguine
Produit par la Société de production « Lenfilm », la « Société de production « СТВ » www.ctb.ru
Distribué en Russie par la société « PROvzgliad »
Ce film à sketches, à l’écriture particulière et douce, réunit sept voix de femmes uniques en leur genre ; chacune raconte son histoire sur l’amour et la solitude, le hasard et l’espoir dans une des plus belles villes de Russie.
Il est facile, à Saint-Pétersbourg, de se sentir amoureux. Ici, on se résout facilement à des aventures, on change, en un rien de temps, une salopette pour une robe de soirée et on est prêt à confier notre sort à un chaman. Dans cette ville, on croit, parfois, qu’on pourra voler si on saute d’un toit, que les sculptures en bronze vont s’animer et que Joseph Brodsky pourra encore être sauvé, si on fait un film sur lui.
Film d’ouverture du 27e Festival national du film « Kinotaure », à Sotchi, en 2016. |
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DANS LE CADRE DE L’ANNÉE DU CINÉMA EN RUSSIE
DEUX DOCUMENTAIRES DE GALINA DOLMATOVSKAÏA
Galina Dolmatovskaïa, Écrivaine, réalisatrice, critique de cinéma.
Diplômée de la faculté de journalisme de l’Université de Moscou (MGU). Débute à la revue «Literatournaïa gazeta ». Depuis 1974, travaille pour l’Institut de Recherche sur le Cinéma. Docteur en arts, professeur. Lauréat du Prix de Moscou. Auteure de livres, dont « La France parle d’elle-même », « Rod Steiger », « Remarques sur le passé », « Pages du calendrier lunaire ». Réalisatrice, d’après ses propres scénarios, de documentaires, dont « Viens dans la rue des Trois étangs… » (1992), « Au bout du monde » (1995), « La Femme au Mausolée » (2002), « Ilya Ilf – double exposition » (2003), « Sans entracte » (2007), « Les Veinards des années 60 » (2012), etc. Lauréate de festivals du cinéma, décorée de la Médaille du Gouvernement de Moscou pour son film « Ivan Mosjoukine, ou L’Enfant du carnaval ». |
IVAN MOSJOUKINE
OU L’ENFANT DU CARNAVAL
Documentaire, 1998, 67 min.
Scénario et réalisation : Galina Dolmatovskaïa
Sur une idée originale de Neïa Zorkaïa
Images : Pavel Soukhov, Vladimir Lozovski
Musique : Taras Bouïevski
Montage : Nelly Jdanova
Son : Victor Brous
Produit par l’Institut de Recherche sur le Cinéma de RussieCe drame sur la destinée brillante et tragique du légendaire acteur russe du cinéma muet Ivan Mosjoukine devenu star en France, présente des extraits de ses films, des photos, journaux intimes et documents inédits qu’il a gardé jusqu’à sa mort.
En 1920, Ivan Mosjoukine quitte la Russie avec les réalisateurs et les acteurs de la célèbre société Yermolaïev. Il s’installe dans un faubourg de Paris et devient l’acteur vedette des studios « Albatros », où sont tournés des films considérés, à l’époque, comme des œuvres du cinéma d’avant-garde. Le destin de l’idole de la Russie prérévolutionnaire s’avère, après son émigration, aussi imprévisible que dramatique, tout comme les rôles qu’il joue.
Nomination au Prix du cinéma national « Nika (1998). |
V.S. LA BIEN-AIMEE DU SOLDAT
Documentaire, 2005, 59 min.
Scénario et réalisation : Galina Dolmatovskaïa
Images : Victor Xenofontov ,Vadim Gorbatski
Montage : Tatiana Naïdenova
Musique : Andreï Echpaï
Producteurs : Mira Todorovskaïa -Produit par les Studios « Mirabel »
Ce mélodrame documentaire sur la vie d’une célèbre actrice du jeune cinéma soviétique est basé sur des documents originaux tirés des archives de Serova, ainsi que sur les souvenirs de l’auteur du film.
Depuis la Deuxième Guerre Mondiale, tout le monde connaît par cœur le
poème d’amour « Attends-moi », écrit par Konstantin Simonov et dédié à V.S. (Valentina Serova). Ses vers furent recopiés à la main et gravés sur les armes.
Ils ont été traduits dans toutes les langues possibles. L’actrice Valentina Serova était adulée, imitée et enviée. Sa vie familiale et amoureuse, qui passait pour être une illustration du bonheur soviétique, alimente jusqu’à présent les polémiques en Russie. Cependant, le destin de la femme la plus célèbre d’URSS s’acheva dans une solitude totale et dans l’oubli.
Le film a été projeté dans les salles de nombreuses villes de Russie et de pays de l’ex-URSS, ainsi qu’à l’étranger. |
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LA LANTERNE MAGIQUE -3
Sélection de dessins animés, 2014, 42 min.
Programme jeune public : 3+
Scénario et réalisation :
Maria Sosnina, Anastassia Jouravliova, Irina Litmanovitch
Histoires captivantes et amusantes, créées par des réalisateurs du fameux studio de dessins animés de l’ École-Studio Globe, d’après d’illustres œuvres littéraires pour enfants.
L’« Histoire sur moi », d’après le récit de Xénia Dragounskaïa, raconte comme il est difficile d’être un rouquin, surtout pour un enfant. Mais c’est pourtant, pendant l’enfance, qu’on se fait de véritables amis et que nous arrive les aventures les plus invraisemblables et de vrais miracles. « Attention à l’ouverture des portes » montre une journée de la vie d’un métro de poche. Dans l’histoire « Le Combat naval », d’après le poème de Boris Zakhoder, de sérieuses batailles ont lieu, pendant un cours ordinaire, à l’école.
Studio de dessins animés de l’École – Studio Globe Fondé en 1993 par les célèbres réalisateurs de dessins animés Fiodor Khitrouk, Édouard Nazarov, Youri Norstein, Andreï Khrjanovski, le studio a formé, au cours de ces années d’activités, toute une pléiade de jeunes réalisateurs et a produit plus de 70 films. Les dessins animés de l École-studio se sont vus décerner de nombreux prix de festivals nationaux et internationaux et ont été nominés à des prix prestigieux. |
Comme chaque année, en novembre, découvrez les dernières productions du cinéma russe à Paris