Ivan Plusch

Du 18 mai au 18 juin 2011

Ivan Plusch
Shibari Translation “Infinity cycle”

Vernissage mercredi 18 mai 2011 18h – 21h

La Galerie Orel Art a le plaisir de vous inviter au vernissage de Shibari Translation, de l’artiste Ivan Plusch qui aura lieu le mercredi 18 mai de 18h à 21h.

RSVP : info@orelart.com / tel: 01 47 20 22 54

Orel Art | 40 rue Quincampoix | 75004 | Paris | Tel : +33 1 47 20 22 54 | info@orelart.com | www.orelart.com

 


Cette deuxième exposition française du jeune artiste Ivan Plusch « Shibari Translation », est la série inaugurale de son nouveau projet « Infinity Cycle ». Le Shibari, équivalent japonais du bondage occidental, apparait au XV ème siècle comme technique de torture consistant à ficeler et suspendre la victime. Evoluant en art martial, pour acquérir par la suite une connotation sexuelle, la pratique, principalement dans son aspect érotique, a inspiré un certain nombre d’artiste aux rangs desquels Nobuyoshi Araki. Chez Plusch, les codes traditionnels du Shibari sont radicalement renversés par la transposition de ces femmes nues et ligotées dans des lieux inattendus, introduisant ainsi une dimension sociologique invitant le regardeur à dépasser l’interprétation strictement sadomasochiste.

Dans « Shibari Translation », la provocation est poussée à son paroxysme. Sommes-nous enchainée à la société, présente ici dans des structures urbanistiques de notre quotidien ou bien à l’extrême degrés de perversion ? Ou encore est-ce un questionnement sur la place des femmes dans une société où parité et égalité ne sont souvent que des mots. Notons l’indifférence volontaire de Plusch à recourir à l’anglais (ST, 8, « Shelter ») au russe (ST, 3, « Khleb » (pain), au français (ST, 7, « Ecole maternelle ») abordant ainsi une conception générale du rapport Femme/société ne se cantonnant pas à une nation en particulier.

Le travail d’Ivan Plusch combine au sein d’une même toile deux styles différents. Le fond est traité de manière réaliste alors que le personnage est réalisé grâce à la technique de la ‘peinture coulée’ consistant à tourner le portrait fraîchement peint dans une couche épaisse, permettant ainsi à la peinture de s’étendre en éclaboussure. Le fond, souvent très sombre, requiert toute l’attention du spectateur afin qu’il y déchiffre immeubles et enseignes.

La série « Shibari Translation », s’inscrit à la suite des recherches de l’artistes dans sa série « The news », présentée à l’hiver 2010 à la Galerie Orel Art. Les traits du visage et les lignes du corps, transformés par une force inconnue associés à un fond plus lisible, amorcent une réflexion sur la notion de vitesse dans nos sociétés, sur l’aliénation de l’être humain aux lieux dans lesquels il tente d’évoluer.

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