Le ballet Igor MOÏSSEÏEV
Du 20 décembre 2011 au 1er Janvier 2012
Au Palais des Congrès de Paris
LE BALLET IGOR MOÏSSEÏEV
DE RETOUR A PARIS
Pour célébrer son 75e anniversaire, le fameux Ballet Igor Moïsseïev fait son grand retour à Paris !
Venez découvrir « l’esprit de fête » de toutes les Russies et au-delà.
Cent artistes, danseurs et musiciens vont vous faire voyager à travers cet immense pays et révéler une multitude insoupçonnée de folklores : moldave, belarus, ukrainien, nanaï, kalmouk, tatar, adjar, caucasien.
Chaque soir sera présenté un panorama de 14 ballets éblouissants, parmi lesquels la plupart des oeuvres majeures du répertoire d’Igor Moïsseïev. Vous apprécierez la virtuosité à couper le souffle, l’enthousiasme, la jeunesse d’une troupe formée au sein de l’école Igor Moïsseïev ainsi qu’un feu d’artifice de costumes chatoyants.
L’« Ensemble académique d’Etat de danses populaires » a été désigné comme Ambassadeur officiel de la culture russe. Avec plus de 50 ans de tournée dans le monde entier, les multiples générations de danseurs du Ballet Igor Moïsseïev ont été acclamées par tous les publics.
Igor Moïsseïev fut le premier à donner ses lettres de noblesse aux danses folkloriques.
Le Palais des Congrès de Paris
2 Place de la Porte Maillot, 75017 Paris
Au programme
Danses Russes « Eté » – extrait de la suite « Les saisons » – (1943)
Musique de S. Galperin, V. Zmykhov
Le ballet décrit avec espièglerie et aussi romantisme, une fête de vendanges où les villageois de tous âges sont réunis autour d’un jeune couple.
Danse Kalmouke – (1937)
Musique de P. Rybakov
La République autonome de Kalmoukie est situé eau nord-ouest de la mer Caspienne et à l’ouest de la Basse Volga. Les Kalmouks, descendants des conquérants mongols, originaires du Turkestan chinois, sont restés nomades jusqu’aux années 1940. Ils se déplaçaient avec leurs troupeaux dans la région de la Volga. « Nous autres Kalmouks sommes libres comme les oiseaux du ciel. » Dans ce ballet, on peut reconnaître le vol des aigles, la course des chevaux et les combats de taureaux durant la saison des amours.
Danse des Tatars de Crimée – (1937)
Musique de E. Avksentev
La Crimée – aujourd’hui République autonome- est une presqu’île située au sud de l’Ukraine plongeant dans la mer noire. Après l’Empire Ottoman, puis l’Empire Russe, la Crimée faisait partie de l’U.R.S.S. Elle a accueilli un grand nombre de Tatars (nom collectif donné aux peuplades turques ayant émigré vers la Russie, l’Ukraine, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et jusqu’en Chine). La danse a été inspirée à Igor Moïsseïev par la vie des communautés Tatares dans les villages de Crimée.
Khoroumi – Danse Guerrière Adjare – (1938)
Musique traditionnelle
La République autonome d’Adjarie est située au sud de la Russie. Avec Khoroumi, Igor Moïsseïev reprend une danse ancienne Adjare (du VIIe ou VIIIe siècle, environ). Cette danse relate les batailles contre les ennemis : elle est interprétée par un groupe masculin accomplissant une série de prouesses techniques (leurs bottes souples leur permettent notamment de monter sur leurs orteils) au son du traditionnel tambour : le dol.
Suite Moldave
Musique de D. Fyodov
La Moldavie s’étend à l’est de la Roumanie, et confine avec l’Ukraine. Les danses moldaves se caractérisent par leur exubérance, la vitesse des pirouettes et l’éclat des couleurs des costumes. La version d’Igor Moïsseïev est constituée de trois parties : – Hora est une ronde lyrique interprétée par un groupe féminin. – Ciocirlia présente une série de danses de groupe et de solos qui se termine par une ronde endiablée au son de « l’alouette » (célèbre mélodie moldave). – Joc, signifiant « jeu » en dialecte moldave, est une petite comédie pleine d’humour, mettant en scène un groupe de paysans se moquant d’une jeune femme lavant son linge.
Vieux Quadrille Citadin – Extrait du cycle « Tableaux du passé »
Musique de P. Rybakov
Cette pièce évoque plusieurs personnages sortis de la littérature russe de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle (Anton Tchekhov ou Nikolaï Gogol). La scène se passe sur une place de la ville, durant un jour de fête : les hommes et les femmes portent leurs plus beaux atours. Accompagnés par des joueurs de balalaïkas, tambourins et accordéons, les couples se pavanent et s’échangent en une compétition amicale.
Tableau chorégraphique « Les Partisans » – Création 1950
Musique de S. Galperin, S. Katz et V. Zhmykhov
Cette pièce est la « signature » de la compagnie Igor Moïsseïev.
Elle fut créée en hommage aux montagnards de la région nord du Caucase qui s’allièrent pour combattre les nazis, pendant la seconde guerre mondiale. L’entrée des éclaireurs, glissant sur le sol dans leurs longues capes noires, est particulièrement spectaculaire. Puis arrive l’unité des partisans qui engagent le combat.
Un jour sur un navire – Extrait de « Suite Navale » – (1952)
Musique traditionnelle L’équipage travaille, les cuisiniers rêvent, le soir on a le vague à l’âme et on danse. Un grand ensemble de marins se déploie en lignes qui se font et se défont, telles les figures symétriques des grands ballets du répertoire classique, suggérant aussi les rouages de la machinerie d’un bateau. Les solistes rivalisent d’acrobaties.
Boulba
Musique traditionnelle
Partant du folklore bélarus, Igor Moïsseïev a construit Boulba (pomme de terre) qui retrace avec drôlerie le processus de production de ce tubercule. Igor Moïsseïev raconte que lorsqu’il retourna en Belarus 15 ans après son premier séjour, il fut très surpris de reconnaître sa propre chorégraphie dansée, par les groupes locaux, comme issue de temps anciens. Il demanda alors d’où venait cette danse et on lui répondit qu’elle avait toujours existé. Or, les folkloristes étaient pourtant formels : cette Boulba n’était pas dansée avant d’être chorégraphiée par Igor Moïsseïev en 1938. Elle avait donc été adoptée spontanément par le peuple bélarus. Ce fut pour le chorégraphe la plus grande reconnaissance que l’on puisse accorder à son travail.
Danse Tzigane
Musique de S.Galperin
Ce ballet reprend les traditionnelles fêtes tziganes autour d’un feu de camp, à la tombée de la nuit. Une gitane commence à se mouvoir langoureusement, puis les autres femmes s’animent pour la rejoindre, chassant la mélancolie. Bientôt, les hommes, à leur tour, sont pris par la fièvre de la danse. Chacun met ses atouts en avant, dans un irrésistible jeu de séduction.
Jota Aragonaise
Musique de M. Glinka (symphonie) et N. Nekrasov
Danse d’ensemble, où les couples se forment et se mélangent. En costumes régionaux, les danseurs jouent des castagnettes, virevoltent et sautent avec agilité. Comme dans un cancan, les femmes font voir leurs jupons.
Gaucho
Musique de N. Nekrasov
Le terme gaucho fait référence aux gardiens de grands troupeaux, dans l’Amérique du sud. Igor Moïsseïev a repris leur danse traditionnelle, appelée le « malambo », énergique et viril. “Délaissant vaches et chevaux, le plus intrépide des gauchos prenait place au centre d’une ronde, pour entamer un zapateado effréné (frappe des pieds qui rappelle souvent le galop de leur monture)”. Née au XVIIe siècle, cette danse était dite « de l’homme libre ».
La lutte des deux gamins
La lutte est le sport favori du peuple Nanaï, nomades de la région extrême-nord de la Russie. Igor Moïsseïev conçoit cette activité comme un divertissement, plein de rebondissements.
Gopak
Le gopak (ou hopak) est la danse traditionnelle d’Ukraine. Elle donne lieu à des improvisations aux effets acrobatiques exceptionnels (tours, sauts) de la part des solistes. Le final, constitue un impressionnant feu d’artifice.