Des Ballets Russes au Grand Meaulnes

Du 25 juin au 2 octobre 2011
Château de la Chapelle d’Angillon, 18380

Des Ballets Russes au Grand Meaulnes

Une exposition réalisée à l’occasion du centenaire du ballet Carnaval
de Mikhaïl Fokine au théâtre du Châtelet en 1911

Ouvert tous jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h
Fermé le dimanche matin

Commissaires : Jocelyne Meunier , secrétaire  générale  de l’Association pour un Musée de la Danse,  tél. 01 45 27 50 49 et Jean-Bernard Cahours d’Aspry, secrétaire-général du Comité Diaghilev, Tél. 06 10 20 74 94
Cette exposition est réalisée en partenariat entre l’association Patrimoine et Renaissance, l’Association pour un Musée de la danse et Le Monde de l’Art et des Lettres, le Magazine du Bibliophile, le groupe Deshoulières (Manufacture Impériale de la Porcelaine de Saint-Pétersbourg et le concours de collectionneurs.

www.lemondedelartetdeslettres.com

Il y a 100 ans, le 6 juin 1911, la 6e Saison Russe de Diaghilev s’ouvrait au théâtre du Châtelet, par Carnaval, un ballet pantomime en un acte de Mikhaïl Fokine sur une musique de Robert Schumann orchestrée par Nicolas Rimsky-Korsakov. Anatole Liadov, Alexandre Glazounov, Nicolas Tcherepnine, sur un argument de Léon Bakst et Michel Fokine ; l’année de la création de Pétrouchka. L’ouvrage avait été dansé le 4 juin de l’année précédente en première audition à l’Opéra de Paris sous la direction de Gabriel Pierné, avec pour interprètes Vaslav Nijinsky et Tamara Karsavina. Il sera repris, toujours à l’Opéra, les 24 et 28 décembre 1911, avec Narcisse, Le Spectre de la Rose et Sadko.  
Créé à la salle Pavlova, à Saint-Pétersbourg lors d’une soirée organisée par des étudiants de l’Institut de Technologie, il avait été repris à Berlin le 20 mai 1910 et le 19 avril 1911 à Monte Carlo sous la direction de Nicolas Tchérepnine.
Si ce ballet ne connut pas le triomphe des Danses polovstiennes, de Shéhérazade de L’Oiseau de feu et de Pétrouchka, il a inspiré un des plus célèbres romans de la littérature française, Le Grand Meaulnes d’Alain Fournier, paru en 1913, l’année du Sacre du Printemps.
Pour commémorer ce centenaire, une exposition sera consacrée tout l’été à ces deux chefs-œuvres de la culture internationale. Y seront mis en parallèle, le ballet de Mikhaïl Fokine créé primitivement à Saint-Pétersbourg et le roman d’Alain-Fournier, tout particulièrement les chapitres de« La Fête étrange » – écrit pour partie à la Chapelle d’Angillon.
L’exposition évoquera également cette grande révolution esthétique que furent les Ballets Russes, de Diaghilev, auxquels Jacques Rivière consacra des articles désormais réputés, et à leur héritage, jusqu’aux Ballets du Marquis de Cuévas – Seront donc présenté dans l’exposition des documents originaux ou des reproductions (dessins, lettres, livres, photographies, partitions, etc.)
Elle rendra hommage aux Ballets Russes et au Grand Meaulnes par une série de peintures, dessins, lithographies, etc. d’artistes contemporains réunissant des œuvres du portraitiste Gueorgui Chichkine, de Sofia Lakovietskaïa, Sergueï Cheik, Alexandre Benois, Léon Bakst, Nadejda Anitchkova, Jean-Bernard Cahours d’Aspry, Mathilde Bréhal, Marie-Joseph Devaux, Daniel Hermellin, Jean Target, Roig Nadal, Mireille Bailly-Coulanges, etc. qui ont su si bien rendre vie a des personnalités d’hier par des moyens d’aujourd’hui.
L’exposition sera accompagnée d’animations : une conférence de Jean-Bernard Cahours d’Aspry, un récital de piano de Christophe Maynard sur Les musiques des Ballets Russes, etc.

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